L’EXPÉRIMENTATION FRANÇAISE DU CANNABIS MÉDICAL, CRITIQUABLE DANS SA MISE EN PLACE.
Depuis mars 2021, et pour deux ans, le cannabis médical est testé en France. L’objectif est d’évaluer l’intérêt thérapeutique du produit. Durant toute la durée de l’expérimentation, les données sur la sécurité et l’efficacité de l’usage médical du cannabis seront recueillies et analysées. Faut-il y voir un premier pas vers la légalisation du cannabis médical en France ? Peut-être… Les conclusions sur cette expérimentation seront rendues en septembre 2023.
L’Union française pour les cannabinoïdes en médecine, dénonce la mise en place des modalités de l’expérimentation du cannabis à usage médical en France, par L’ANSM (Agence nationale de la sécurité des médicaments).
Critères d’exclusion trop restrictifs :
– Exclusion des patients avec des problème cardiaque ou stress post-traumatique et de dépression dont la plupart des malades, quelle que soit leur pathologie, sont passés par des phases dépressives, à cause justement, de leur maladie.
– Une impossibilité d’avoir une dérogation pour conduire sous traitement du cannabis médical.
Aucun médicament n’a été autant surveillé pour sa mise en place. Il y a moins de précautions avec de médicaments opioïdes comme le Fentanyl qui sont pourtant très dangereux avec des risques de surdose.
Le choix de ces entreprises qui fournissent le cannabis gratuitement pendant l’expérimentation :
L’ANSM a choisi les entreprises.
Il aurait été préférable de mettre en place un budget. La gratuité ne garantit pas la qualité.
Par exemple, l’entreprise Bedrocan, qui fournit les fleurs de cannabis médical en Hollande, ne s’est pas positionné sur le marché français à cause de la gratuité.
Il y a pourtant des entreprises européennes qui ont déjà fait leurs preuves. La gratuité avantage les grosses entreprises. Le premier critère pour sélectionner les entreprises était qu’elles acceptent cette gratuité.
Et c’est finalement Big Pharma qui fournit les produits à base de cannabis médicale pour l’expérimentation et qui risque de les fournir par la suite, si la prescription est généralisée puis que les produits ont déjà était testé .